Histoire de Choisel

1er Chapitre : L’origine du nom de Choisel : 

• Les premiers temps de l’histoire de Choisel, principalement féodale (du Xe au XIIe) sont d’une profonde obscurité, sans aucun document établissant d’une façon précise son histoire avant le 13è siècle. 
• Mais dès les premières années du 13è siècle jusqu’aux premières du 14è siècle, 

      (1204 à 1304), il est certain qu’il fut possédé et tenu en fief du châtelain de                            Chevreuse, par une série de trois ou quatre seigneurs appelés « Jean », auxquels il            avait donné son nom de Soisei(y), de Soiseo, de Choisello et enfin Soisé et Choisel. 

• Les écrits sous l’épiscopat d’Eudes de Sully, évêque de Paris de 1197 à 1208, indique que Choisel, (féodum de Soiciaco), était un fief de la Châtellenie de Chevreuse et de la mouvance de l’évêque de Paris. 

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• Une autre étymologie de Choisel, précise qu’il est certain qu’au 13è siècle, on disait Soisei(y) (latin Soyseium),  que par la suite on a aspiré la première syllabe et l’on a prononcé Choi, et à la place de la lettre i ou y finale, on a ajouté la lettre l, ce qui a donné Choisel.   
• Etymologie de "choizeau - choiseau  -choisel" c'est un toponyme fréquent désignant un moulin à eau (moulin à augets). Figuration des augets sur le blason de la commune.

2ème Chapitre :  Les fiefs dits "mouvants" :

La Maison-Forte : Ancien manoir seigneurial, dont les restes se voient encore. C’était un fief mouvant de la seigneurie de Choisel puis de la châtellenie de Chevreuse. Attenant et dépendant également au fief des sires de Chevreuse, il existait un hameau appelé 

"La Chevalerie" - (voir galerie photos en dernière page)
 

La Ferté : Le site de la Ferté a une certaine importance historique.
(Toponyme La Ferté représente l'ancien français ferté et qui signifie "place forte" ou "château fort"). Dans certains textes anciens (source en 1290) , on retrouve la mention d'une maison forte dans le fief fortifié de la Ferté. 
Dans l'origine, la Ferté devait appartenir à la châtellenie de Gometz-le-Châtel. Cette châtellenie, au commencement du 12è siècle, passa dans la maison de Montfort, qui probablement donna la Ferté à Milon III, Seigneur de Chevreuse. Puis Gui III,  autre seigneur de Chevreuse, obtint en 1204, de l'évêque de Paris, d'y fonder une chapelle au titre de
 "Saint Jacques" - (Voir galerie photos en dernière page un croquis de la chapelle). Elle fût détruite entre 1785 et 1819.
Ce hameau paraissait d'ailleurs être le centre des possessions des seigneurs de Chevreuse.
Le site de la Ferté occupe un éperon dans une zone frontière entre les diocèses de Paris et de Chartres.
 
La Grange : Était autrefois un fief mouvant de la baronnie de Chevreuse et situé près de la Ferté. Il constituait en une maison, cour, grange, étable et plusieurs murailles et jardins. (Maison-forte)  Aveu en 1527 par Dauphin de la Cauchonnerie.

Le nom de la route de la Grange aux moines qui traverse la Ferté, viendrait d'un lieu, grange et pièces de terre situées à la sortie du hameau, possession des moines de l'abbaye des Vaux-de-Cernay.  La grange permettait d'entreposer le résultat de la collecte de la dîme - (impôt de l'ancien régime en faveur de l'église catholique)

Vous trouverez en dernière page dans la galerie photos un plan de Choisel datant de 1899, par Gustave Alphonse DESCHAMPS, instituteur à Choisel. Ainsi qu'un extrait de la carte générale de la France réalisée par la famille de cartographes CASSINI, plan aquarellé à la main datant de 1780.


 
Bévilliers : Ce lieu fut donné par Louis VII à l'abbaye des Vaux de Cernay en 1142 sous le nom de Bevillis. Sous l'épiscopat d'Eudes de Sully (1197-1208) il prendra le nom de Buvilla. Il fait partie des fiefs de la Châtellenie de Chevreuse - en 1372 il appartenait à Jean de Poissy et en 1395 à Louis de Poissy qui avoua tenir de la Châtellenie de Chevreuse et Seigneur de Choisel pour une acquisition faite en 1373, son hôtel, cour, colombier de Bévilliers. Il faut ensuite attendre le 26 février 1527 pour avoir de nouveau mention de ce lieu par Dauphin de la Cauchonnerie qui en fit l'aveu. Bévilliers fut saisi féodalement le 28 octobre 1528 par Yde de Chevreuse, avec plusieurs autres fiefs, sur l'héritière de Dauphin de la Cauchonnerie.
C'est en 1712, que le lieu revient à Claude-Charles de Breteuil, par héritage.
Sous le règne de Louis XVIII (1814-1824) le Comte de Breteuil dont la famille possédait les terres depuis 1712, obtint l'autorisation de changer de nom.
 
Herbouvilliers :  Nous retrouvons au XIIe siècle dans la liste des fiefs de la Châtellenie de Chevreuse, le nom d'Herbovilla et au XIIIe siècle le nom d'Herboviller, et Herbouvilliers.
Puis à partir du 14è siècle, on ne retrouve plus aucun renseignement sur le lieu d'Herbouvilliers dont la plus grande partie, était tenu en roture par divers particuliers
(voir * ci-dessous), ou en aumônes par certaines maisons religieuses, dans le domaine et la mouvance des châtelains de Chevreuse.
(* Dont un  certain Pierre MAUBERT, homme riche, possesseur de la plus grande partie d'Herbouvilliers, et qui fît de nombreux lègues, par son testament en date du 23 août 1322, dont des setiers de terre par moitié à l'église et au curé de Choisel, "sis terroir d'Herbouvilliers".) 

Prédecelles : Nous trouvons pour la première fois ce lieu nommé Prez Decelles, en 1207.
Il était d'ailleurs la limite de la dîme que l'abbaye des Vaux-de-Cernay possédait à la Ferté.
 
Houlbrant : Les prés de Haultebren étaient, comme Bévilliers et Prédecelles, sur les extrêmes limites de la châtellenie de Chevreuse en 1507. Puis la déclaration de l'abbaye des Vaux-de-Cernay, faite en 1511, nomme Houdebrain.